Le CLSM

Le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) est une plateforme de concertation et de coordination locale, présidée par un élu, co-animée par la psychiatrie publique et intégrant les usagers et les aidants. Sa signature est attendue pour juillet 2025.

Publié le - Mis à jour le

Les objectifs du CLSM

Il a pour vocation de :

  • Définir des politiques locales de santé mentale adaptées aux besoins du territoire
  • Mettre en œuvre des actions concrètes pour améliorer la santé mentale de la population
  • Favoriser une approche locale et participative, en associant les acteurs sanitaires, sociaux, médico-sociaux et les citoyens

Améliorer l’accès aux soins et le parcours de santé mentale

  • Renforcer les liens entre professionnels du sanitaire, social et médico-social
  • Créer un parcours de soins plus fluide et sans rupture

Le territoire de la Communauté Urbaine d’Arras dispose d’un riche réseau d’établissements et de structures engagés en santé mentale : Centre Hospitalier d’Arras (et son pôle de santé mentale), clinique Le Ryonval, La Juvènery, instituts médicaux infantiles, associations, etc. 
Cependant, le manque de coordination entre ces acteurs peut entraîner des ruptures de parcours ou des orientations inadaptées. 
Les séminaires ont révélé une méconnaissance mutuelle entre partenaires, freinant la coopération.

Apporter une réponse coordonnée aux situations complexes

Apporter une réponse coordonnée aux situations complexes

  • Réunir les partenaires autour de cas complexes pour construire un projet de vie adapté
  • Clarifier les problématiques et mobiliser les ressources locales

Ces situations mêlent souvent souffrance psychique, précarité sociale, problèmes économiques, familiaux ou de logement. 
Elles sont souvent repérées lorsque la tranquillité publique est impactée. 
Le CLSM agit en facilitateur pour coordonner les acteurs et proposer des solutions concrètes.

Favoriser l’installation de professionnels de santé

  • Valoriser les atouts du territoire auprès des futurs praticiens
  • Accueillir favorablement les étudiants en santé mentale lors de leurs stages

La pénurie de professionnels de santé mentale est un enjeu majeur. 
Faire découvrir le territoire, ses structures et son cadre de vie peut encourager l’installation durable des futurs praticiens. 

Prévention, repérage et orientation

Former les professionnels au repérage de la souffrance psychique

  • Développer les compétences des acteurs du territoire (santé, social, associations…)
  • Permettre une intervention précoce et efficace

De nombreux professionnels rencontrent des situations de détresse psychologique sans avoir les outils nécessaires pour intervenir. 
Former ces acteurs est essentiel pour éviter l’aggravation des troubles et améliorer la qualité de vie.

Améliorer la connaissance des ressources en santé mentale

  • Mieux informer les habitants sur les dispositifs existants
  • Encourager une autonomisation dans le parcours de soins

Une meilleure visibilité des structures et dispositifs (centres de santé, consultations, aides spécifiques…) réduit les inégalités d’accès aux soins et favorise une orientation adaptée, partout sur le territoire. 

Promotion de la santé mentale et sensibilisation

Lutter contre l’isolement des jeunes et des personnes âgées

  • Mieux comprendre les causes de l’isolement et ses conséquences sur la santé mentale
  • Agir en prévention et en accompagnement

Chez les jeunes : isolement social, usage excessif des écrans, harcèlement scolaire, conflits familiaux. 
Chez les seniors : perte de mobilité, éloignement familial, entrée en institution…

Selon la DREETS Hauts-de-France, les personnes de plus de 60 ans représentent 22 % de la population de la zone d’emploi d’Arras, un chiffre supérieur à la moyenne régionale.

Encourager des comportements favorables à la santé mentale

  • Développer les compétences psychosociales : gestion du stress, des émotions, des relations
  • Promouvoir les bonnes pratiques de bien-être mental au quotidien

La santé mentale ne se limite pas à l’absence de troubles. Elle concerne aussi notre capacité à faire face aux défis de la vie. 
Donner les bons outils aux habitants, c’est prévenir les rechutes et renforcer l’épanouissement personnel.

Lutter contre la stigmatisation des troubles psychiques

  • Changer le regard porté sur la maladie mentale
  • Sensibiliser, informer, former

La stigmatisation reste un frein majeur à l’accès aux soins et à l’inclusion. Grâce à l’éducation, à la communication et à des actions concrètes, le CLSM œuvre pour une société plus inclusive et bienveillante envers les personnes concernées.